Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
hétéroclite, écoute le temps, la tête dans les étoiles, les pieds par dessus

 

 




40 Li Qingzhao, pour mon ami Le Veilleur
quelques fleurs

Poèmes

Les fleurs du cannelier

(Sur l'air modifié : Le sable du ruisseau)

Les fleurs du cannelier

font une pluie de pépites d’or,

Les couches épaisses de leurs feuilles

semblent taillées dans l’émeraude.

Leur esprit et leur grâce

évoquent le sage Yanfu
dont la noblesse

Rayonnait sans limite.

Devant elles,

la riche floraison du prunier
semble terne

Et fruste le parfum

du lilas aux mille fleurs.

Le cannelier de son arôme

imprègne ma nostalgie

de l’homme que j’aime,

Mais il n’a pas de cœur !

 

Elle se lève de la balançoire

(Sur l'air : Une touche d'écarlate sur les lèvres)

Elle se lève de la balançoire

Et languissante elle ploie

ses mains délicates.

Les fleurs graciles s’inclinent

sous la rosée dense.

Sur sa robe légère

quelques gouttes de sueur.

A l’arrivée d’un étranger

au fond du jardin,

En bas de soie,

les épingles d’or
glissant de ses cheveux,

Timide elle s’enfuit.

Mais à la porte elle s’arrête

et tourne la tête

Comme pour respirer

les prunes vertes.

 

Sur le plateau du marchand de fleurs

(Sur l'air abrégé : Fleur du magnolia)

Sur le plateau

du marchand de fleurs

Je prends un rameau de printemps

aux boutons à peine éclos,

Voile de rosée,

Reflétant encore

la lueur de l’aurore.

Mais je crains

que tu ne penses,

Que mon visage

n’a pas autant d’éclat.

Et dans ma haute chevelure,

en oblique,
je plante une fleur :

Que, d’un regard,

tu puisses nous comparer !

 

Les ondes douces, légères du printemps

(Sur l'air : Le sable du ruisseau)

Les ondes douces, légères du printemps

emplissent l’air à la veille
du Festival des Repas Froids.

Du brûle-parfum de jade

monte la dernière spirale
de l’encens qui s’achève.

Je sors de mon rêve.

Les ornements de mes cheveux
ont glissé derrière mon grand oreiller.

Les hirondelles de la mer

ne sont pas encore de retour,
et on joue déjà
au jeu des herbes et des fleurs.

Au-dessus des pruniers qui se fanent

flottent les chatons soyeux des saules.

Au crépuscule doré,

les gouttelettes éparses de la pluie
mouillent la balançoire.

 

Si menue, la taille si frêle...

(Sur l'air : Les ondes lavent le sable)

Si menue, la taille si frêle,

Comment supporter le chagrin du printemps ?

Sur ma robe du soir,

dansent les ombres clairsemées
des fleurs de prunier.

Gracile, délicate, à quoi me comparer ?

Une volute de nuage blanc...

Un air émouvant déclôt

mes lèvres écarlates :

Chaque mot de passion et de charme

Entrouvre la porte du pays légendaire

des Pêchers Fleuris.

Pensive, tournée vers le coin du ciel

où je pressens la Terrasse des Immortels,

Du regard j’accompagne le clair de lune

qui s’approche de l’horizon.

 

Son visage délicat...

(Sur l'air : Le sable du ruisseau)

Son visage délicat

comme une fleur de lotus
s’épanouit en sourires.

La fumée oblique de l’encens

qui monte du caneton de jade
se mêle au parfum de ses joues.

Aux ondes de lumière dans ses yeux

Il essaie de deviner sa pensée.

Le visage grave, plein de tendresse

et de charme,

À une feuille de papier

elle confie son secret :

« Reviens chez moi, mon ami,

quand les ombres des fleurs
seront celles qui naissent
de la lueur de la lune... »

 

Je cherche, je cherche encore...

(Sur l'air : Les tons lents)

Je cherche, je cherche encore,

et de nouveau je cherche.

Le froid partout,

partout la solitude.

Morne et triste,

triste et désolée.

Soudain, un brin de soleil

puis à nouveau
une vague de fraîcheur.

Comment me consoler ?

Quelques tasses de ce vin léger,

Que peuvent-elles contre le soir

et les rafales furieuses du vent ?

Les oies sauvages passent

Et mon cœur s'afflige.

Nous nous connaissons déjà,

ce sont mes messagères de jadis.

La terre est toute jonchée

de chrysanthèmes.

Fanés, froissés,

Qui voudrait les cueillir ?

Immobile, je veille

au coin de la fenêtre :

Si longue est l'attente de la nuit...

Sur les platanes, une pluie fine,

Au crépuscule,

Glisse goutte à goutte,

de feuille en feuille.

Tout cela,

Un seul mot,

tristesse,
peut-il le contenir ?

 

quelques fleurs antérieures


happy   dans   Merveilles    Jeudi 29 Juillet 2004, 19:06

 


 


d ’ é c h o   e n   é c h o s

 

Le-Veilleur
Le-Veilleur
29-07-04
à 20:03

2  Bonsoir Philippe !

Je te remerci de cette attention particuliere. J'aime beaucoup ces ecrits, il reflete une profonde tendresse...

Happy
Happy
29-07-04
à 20:10

3  Re: Bonsoir Philippe !

J'en copierai d'autres, et je te préviendrai.
Ces poèmes sont le fruit de la collaboration amoureuse entre une poétesse du 12e siècle et un poète du 20e-21e siècle.

Le-Veilleur
Le-Veilleur
29-07-04
à 21:27

4  Re: Re: Bonsoir Philippe !

L'alliance entre ses deux personnes forme une plume merveilleuse.




Quau canto,
soun mau encanto
D’ici et d’ailleurs Qui chante son mal,
l’enchante

 


bienvenue
dans ce
joyeux
bric-à-brac
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

 
je vais aux routes
de mon cœur,
je suis la vision
de mes yeux !
 
sommaires
des rubriques
de bric
et de broc
 
hier, sans nostalgie
demain, sans projet
aujourd'hui,
je suis
To translate
from and to
various
languages :



 

 

 

qui suis-je ?
Merci à Mephisto Lessiveur pour les images