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hétéroclite, écoute le temps, la tête dans les étoiles, les pieds par dessus

 

 




18 Alphabête
en cours

b comme Bush

Il était une fois un môme, un pauvre môme qui a eu le malheur de voir le jour dans une famille malade ; il n’a jamais rien eu à dire, son destin était tout tracé : fils aux ordres de son papa.

Il n’en avait rien à foutre de tout ça ; lui, ce qui l’intéresse c’est de glander, s’amuser, golfer, dépenser le fric que son papa et ses copains gangsters arrachent à main armée un peu partout dans le monde...

Par ici, mon p’tit bonhomme, j’ai un destin pour toi : la suite du mien. Ferme-la ! Obéis ! Et le voici en première ligne, il se prend tout dans la gueule, normal, c’est le bouclier.

Allons, ne soyons pas aveugles comme ces terroristes, les vrais, les lâches, qui frappent les innocents, prenons-nous en à ces mêmes crapules, les vrais, les lâches, qui s’abritent derrière Bush. Droit au but. Allez l’OM !

 

c comme crottes de chien

Ce n’est pas tant leur aspect peu ragoûtant qui me déplaît, c’est qu’elles m’obligent à regarder par terre quand je marche dans la rue.

Celà dit, avez-vous vu comme il y en a de toutes les couleurs, de toutes les formes, dans toutes les dispositions : des marron foncé, des orange, des verdâtres (beuark), des toutes neuves, des usagées, des p’tit’s chiottes, des maousses et longues (on se demande parfois quel humain a osé), des empreintes de semelles par-ci par-là, des qui laissent une traînée, des en désordre, des bien rangées, des à étages surmontées d’une virgule... et j’en passe.

C’est dégueu, hein ! Mais ce qui me dégoûte encore plus, c’est leur odeur, que je la sente ou l’imagine. Si les crottes de chien n’avaient pas d’odeur, cette odeur qu’on traîne avec soi quand on marche dedans — j’ai dit dedans, pas dessus — on pourrait les exposer à Pompidou.

À quand la première exposition ? on pourrait commencer par des photos. En été, on aura même les mouches en prime.

 

d comme démocratie

1) Coquille vide, mot sans contenu.

2) Dictature qui tue en douce.

3) Avatar de Dieu, justification universelle et indiscutable de la méchanceté.

 

e comme étranger

(Voir à nationalisme, c’en est la suite)

Exercice de probabilités : si je prends au hasard un être humain vivant aujourd’hui n’importe où sur cette terre, quelle est la probabilité pour que nous ayions lui et moi au moins 1 ancêtre commun ?

 

f comme fraternité

C’est la petite délaissée du trio, celle qui est tout au bout, l’accessoire après la liberté et l’égalité, et qu’on fait semblant de ne pas voir.

La liberté, tout le monde en parle, la définit à sa façon, à défaut de la vivre.

L’égalité, on l’a vue à l’affiche un moment, on l’a triturée un peu en parlant d’équité, puis on l’a vite rangée aux oubliettes avant d’en avoir fini avec elle. Mais du fond de son cachot, elle veille, et les feux qu’elle jette son visibles au dehors.

La fraternité, on l’a édulcorée en solidarité, mais en fait on l’a morcelée, la solidarité des uns n’étant pas celle des autres.

C’est un étrange mot que fraternité : il parle du masculin, du frère, mais il est du genre féminin. La fraternité est féminine, comme si le liant entre les humains était de nature féminine.

Je me suis posé bien des questions sur ce trio, que nous partageons avec le Venezuela ; j’ai même été jusqu’à jeter un coup d’œil à ce que l’histoire pouvait en dire : rejeton de la Révolution, elle ne s’est paraît-il officiellement imposée dans la Constitution qu’en 1848. Il fallait sans doute laver le sang de la Terreur.

Pourquoi ces trois-là ? Comme les trois mousquetaires, « un pour tous, tous pour un ». Et à mon avis, c’est bien de cela qu’il s’agit.

La liberté est une affaire individuelle. Elle me concerne moi, c’est d’abord de MA liberté qu’il s’agit. Le droit de faire ce que bon me semble sans nuire. Je sais que le ce que bon me semble fait bondir certains : le pouvoir se hâte toujours de montrer son nez quand on lui échappe, et il prétend parler au nom des autres.

La liberté, c’est le domaine de l’ UN.

La fraternité, c’est le domaine du TOUS. Tous frères et sœurs, dans la même croisière-galère. La fraternité est l’art de convivre pour le bien de chacun et de tous.

L’égalité se trouve entre les deux. Elle nous dit : UN ÉGALE TOUS, c’est-à-dire aussi TOUS ÉGALENT UN.

Elle nous dit que la liberté ne peut exister sans la fraternité, et que la fraternité ne peut exister sans la liberté. Elle est le va-et-vient incessant entre l’une et l’autre, le canal qui relie l’une à l’autre, le point d’équilibre entre l’une et l’autre.

Elle nous dit que ce lien entre UN et TOUS les rend solidaires, indissociables : pourtant, ce lien semble bel et bien rompu. Pour moi, je crois au contraire que nous ne l’avons jamais reconnu pour ce qu’il est.

L’éclosion de la fraternité dépend de chacune et de chacun de nous, et de nous toutes et de nous tous. Elle ne nous tombera pas du ciel : ce n’est pas une affaire céleste, c’est une affaire humaine. C’est la place que je nous assigne, à toi et à moi.

Nous voulons changer ce monde ; certains d’entre nous disons : un autre monde est possible. Cet autre monde n’est possible que parce qu’il est déjà là, en nous, et que nous ressentons le besoin de lui donner vie. Vivons notre besoin de fraternité, vivons notre fraternité.

N’ayons crainte des sarcasmes, ni du ridicule, ni des menaces ; ne croyons pas à l’inéluctable : rien n’est en soi inéluctable, ce ne sont là que mensonges d’un prétendu « pouvoir » qui ne peut pas, n’est donc jamais sûr de se maintenir, et n’a d’autre recours que la tromperie, l’abrutissement, le chantage, la discorde, la guerre.

La réalité n’est faite que de désirs réalisés ; ne laissons pas quelques humains déchus nous soumettre à leur réalité figée, ne nous laissons pas contaminer par leur indignité, reprenons et mettons en œuvre non seulement notre droit, mais plus encore notre désir de créer la réalité que nous voulons vivre TOUS ENSEMBLE.

Ayons confiance les un-e-s dans les autres, ayons confiance en nous !

 

i comme immuable

1) Est-ce que tout dure éternellement ? Nos passions naissent et meurent, bien avant nous. Mangeons quand la table est servie.

Après le jour, la nuit annonce un autre jour. Qu’elle ne soit pas trop longue !

2) Chimère.

 

i comme imposture

La plaie du chômage, ce n’est pas l’absence de travail — car on s’active quand on chôme, on fait des choses qui ne rémunèrent pas — mais bien le manque de moyens, modestes, de vivre dignement.

Le chômage a commencé de croître vers le milieu des années 70, si je ne m’abuse. Nous sommes en 2004. Voilà donc 30 ans que le chômage sévit.

Bien des singes politiques, nos frères et sœurs, se sont succédé en 30 ans. Le chômage est toujours aussi mal en point, malgré les multiples escroqueries, pas seulement verbales, qui ont tenté d’en diminuer l’ampleur (et je te raye ceux-ci, et je te fais passer ceux-là dans telle catégorie, etc. : pour ça, ils ont de l’imagination).

L’anpe, qui promeut l’esclavage, publie environ cent mille offres d’emploi chaque jour, mais chaque jour il n’y en a qu’un tout petit (mais tout tout petit) nombre de nouvelles. Cent mille offre pour 2,4 millions de candidats officiels (où sont passés les officieux ?), c’est une offre pour 25 candidats : 4 %.

Eh bien, nos singes, non content d’être incapables de résoudre ce vrai problème, ce problème humain, (veulent-ils le résoudre, veulent-ils l’aggraver ?), ont décidé qu’il était plus simple de faire la guerre aux chômeurs pour les mettre encore davantage au ban de la société. Eh oui, les singes agissent. Déjà incapables, ils sont de surcroît lâches et criminels.

Alors, ils montent les innocents contre les victimes, tout est bon pour ces singes-cochons : chômeurs qui vivent au crochet de la société, fumeurs qui creusent le trou de la sécu, ce qui permet de les taxer pour le combler, jamais totalement bien sûr ! (il semble même que plus on taxe les fumeurs, plus le trou de la sécu se remplisse et se creuse, comme un tonneau qu’on emplirait par un côté et qu’on viderait par l’autre...), grévistes qui vous empêchent d’aller au boulot ou au spectacle ou au ski, etc. ; vous en connaissez d’autres, et il y en aura d’autres, car à cet égard, les singes agissent !

L’insécurité est la signature de l’imposture.

 

l comme liberté

article 1 : je ne nuis à personne

article 2 : ayant bien compris l’article 1, je fais ce que je veux

 

m comme manipulation

« C’est pour ton bien ! »

 

n comme nationalisme

C’est le dernier arrivé qui veut fermer la porte à clé.

L’âge de l’humanité est estimé entre 2 et 7 millions d’années, disons 5. L’histoire écrite a tout au plus 5 mille ans, version gruyère, pleine de trous (sauf le gruyère suisse, paraît-il, il faudra que je demande à Kitty).

5 mille sur 5 millions, c’est un sur mille. Si l’humanité était âgée d’une heure, l’histoire serait âgée de trois à quatre secondes. L’ancienneté moyenne des nations, à cette échelle, devrait être, généreusement parlant, d’une ou deux secondes.

Eh bien, le nationalisme veut faire de ces deux secondes une éternité. J’étais là avant, c’est comme si j’étais là depuis toujours, et je veux être là pour toujours.

De ceux qui auraient pu se trouver là encore avant, il doit bien rester... quelques Sioux.

 

t comme tolérance

À tolérer, Robert le Petit écrit : « Laisser se produire ou subsister (une chose que l’on aurait le droit ou la possibilité d’empêcher) ; considérer avec indulgence (une chose qu’on n’approuve pas & qu’on pourrait blâmer) ; supporter avec patience (ce qu’on trouve désagréable, injuste) ; admettre la présence (de qqn) à contrecœur ; supporter (qqn) malgré ses défauts ; supporter sans réaction fâcheuse (en parlant de l’organisme). »

Faire preuve de tolérance, c’est donc supporter contre son droit ou son pouvoir, contre sa réprobation, contre son goût, contre la justice, contre son aversion ou son rejet.

Supporter contre.

Et l’on prétend en faire un idéal ? Qu’elle est précaire (révocable, sans avenir ni durée assurée) la tolérance !

Je le dis tout net : je n’aime pas ce mot et ce qu’il contient.

« Je tolère », mais je pourrai(s) ne plus tolérer. Et le jour où je ne tolère plus, qu’advient-il de celui ou de ce que j’ai toléré jusqu’ici ?

Un autoritarisme parle dans la tolérance : j’ai raison contre toi, contre ce que tu dis, fais, es, mais pour l’instant je ne dis ni ne fais rien contre toi. Pour l’instant.

La tolérance n’est pas un gage de sécurité. Elle est plutôt la certitude de l’insécurité. On ne peut rien fonder de sûr sur la tolérance.

La tolérance est la certitude d’une violence qui couve, d’une répression à venir ; derrière la tolérance, un pouvoir calcule.

* * *

Pourtant, bien des gens honnêtes emploient ce mot : que disent-ils ?

Ils disent que celui qui est, pense, agit différemment de nos habitudes ne cherche pas à nous nuire. Que le choc de la différence n’est pas une agression. Ils récusent la vision qui fait de l’autre un adversaire.

Ils vont bien au-delà d’une simple tolérance : ils reconnaissent que la vie humaine est multiforme, et que chacune des formes qu’elle a créées a le plein droit de se développer.

* * *

On pourrait en rester là. Ça n’est déjà pas si mal.

Mais on n’est pas au bout de la route.

L’indulgence, la patience, comme le blâme, le contrecœur, n’est-ce pas d’abord à moi-même que je dois les pardonner ? car ils expriment bien les sentiments à partir desquels je regarde le monde.

La richesse de la vie repose sur l’infinie variété de ses manifestations et la vie humaine a de multiples visages.

Ces visages, pouvons-nous les accueillir, les regarder, les écouter, les interroger, les comprendre ? Pouvons-nous à apprendre à aimer ce qui n’est pas nous-mêmes ?

Nous ne pouvons prétendre y arriver sans changer notre regard, sans changer les sentiments à partir desquels nous regardons le monde : c’est bien d’une conversion intérieure qu’il s’agit, d’un choix volontaire, d’un choix crucial : suis-je un être de vie, ou suis-je un être de mort ?

Il est bien difficile d’employer un autre mot que tolérance. C’est un pis-aller. Mais il est facile de lui donner un autre contenu : respect, enthousiasme, amour, amitié, ou simplement : OUI.

 

u comme utopie

« Ton projet est une utopie ! » Traduction : « Ne compte pas sur moi ! »

 

y comme ylang-ylang

Je ne me souviens pas si j’aime ou non ce parfum. Mais j’aime son nom, double clignement des yeux d’une belle « Indo Chinoise » au visage effilé et aux longs cils.

 

À suivre !?


happy   dans   Assauts    Lundi 19 Juillet 2004, 17:26

 


 


d ’ é c h o   e n   é c h o s

 

Kit
Kit
28-07-04
à 01:27

1  

Hé bé... Et dire que ce n'est qu'un début! J'aime bien ta façon d'exposer tes opinions... :)
Kiss
Kitty
PS: Je demande demain à ma mère pour le gruyère, moi les fromages c pas mon truc



Quau canto,
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D’ici et d’ailleurs Qui chante son mal,
l’enchante

 


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